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Scolarisation des enfants en situation de handicap

École spéciale ou ordinaire ? Urs Meier, chef du service de pédagogie spécialisée dans l'école obligatoire, répond aux questions sur la prise de décision et la bonne marche à suivre pour une scolarisation adéquate de l’enfant.

Des livres, une pomme et des crayons de couleur sont posés sur un pupitre. | © Unsplash

L'entrée à l'école est un événement important dans la vie d'un enfant. (Unsplash)

Mon enfant doit-il aller dans une école ordinaire ou plutôt dans une école spéciale ? C’est la question que se posent de nombreux parents d’enfants en situation de handicap. En fonction du handicap, il sera plus judicieux d'aller à l'école obligatoire ou à l'école spéciale. En principe, une école spéciale peut être envisagée si l’enfant ne peut pas bénéficier d’un soutien adéquat dans l’école régulière, malgré des offres de pédagogie spécialisée (cours de soutien par exemple). 

Au début, l’entretien

Lors de l’inscription de l’enfant, les parents doivent informer la communauté scolaire compétente (normalement la commune de domicile) du handicap de l’enfant afin que les examens psychologiques et médicaux nécessaires puissent être entrepris. « Si seule une mesure de pédagogie spécialisée est nécessaire, elle peut être abordée et planifiée dès l’entrée à l’école », explique Urs Meier, chef du service de pédagogie spécialisée dans l'école obligatoire du canton de Zurich. La procédure d’attribution est la même dans les deux cas. Si une formation spéciale est nécessaire, un état des lieux est réalisé avec les parents, l’enseignant, la pédagogue curative ou le pédagogue curatif et l'éducateur précoce de pédagogie curative avant la scolarisation. Si la solution d'une école spéciale se dessine, la prochaine étape consiste en un bilan psychologique scolaire. Dans les cas difficiles ou peu clairs, il est possible de faire appel à d’autres experts, qui connaissent par exemple le handicap de l’enfant. 

Lors d’un autre état des lieux scolaire, les parents reçoivent le rapport préliminaire et la commission scolaire reçoit la proposition de formation spéciale ou régulière. La décision finale revient à la commission scolaire, sur la base du rapport psychologique scolaire et de la consultation des parents. 

Si tout le monde n’est pas d’accord

Les parents ne sont pas toujours d’accord avec la décision de la commission scolaire. « Avec la décision de la commission scolaire, les parents reçoivent une information sur les voies de recours qui leur indique le délai et l’instance de recours (le conseil de district) », explique U. Meier.

Un garçon avec un livre rit.  | © Unsplash Les enfants handicapés ont également droit à l'éducation. (Unsplash)

Il peut également arriver qu’un enseignant de l’école régulière refuse d’enseigner à un enfant, soit en raison de l’effort consenti, soit par crainte d’être dépassé par la situation. En principe, l’enseignant ne peut toutefois pas refuser l’enfant. « Il ne peut qu’avancer à la commission scolaire des arguments pour expliquer pourquoi, selon lui, une formation spéciale séparée serait plus avantageuse pour l'enfant », confirme U. Meier. Il dissipe les deux doutes exprimés plus haut : « Le manque de temps de l’enseignant ne sera certainement pas une raison suffisante. Il va de soi que les enseignants doivent bénéficier d’une assistance appropriée dans le cadre de la formation spécialisée intégrée. »

Choix de l'école spéciale

Les offres pour les écoles spéciales sont nombreuses dans le canton de Zurich. Il en existe pour les enfants souffrant de handicaps mentaux, physiques, visuels, auditifs et/ou d’élocution, des troubles du spectre de l’autisme, des troubles graves de l’apprentissage et des troubles du comportement. 

En principe, il faut choisir l'école la plus proche qui correspond au type de handicap. « Lorsque des offres équivalentes sont disponibles, la loi sur l’école obligatoire prévoit de donner la préférence à la variante la plus économique », explique U. Meier. Les parents peuvent donner leur avis avant la décision de la commission scolaire, mais : « Il n’y a pas de droit de regard », précise U. Meier. Les parents peuvent toutefois introduire un recours contre toutes les décisions auprès du conseil de district compétent.

Selon les besoins de l’enfant, le type d’instruction spéciale peut être intégré à l’école ordinaire, dans une école spéciale de jour ou dans un foyer d’instruction spéciale. 

Qui paie quoi ?

Toutes les écoles ne sont pas équipées sur le plan de l’infrastructure pour accueillir un enfant en situation de handicap et des moyens auxiliaires comme des rampes ou des ordinateurs spéciaux devront être achetés. Les coûts sont à la charge de l’AI ou de l’école elle-même, selon la situation. La commune et le canton prennent en charge tous les autres frais liés à l'instruction spéciale, aux thérapies, à l’encadrement socio-pédagogique et au transport, les parents prenant à leur charge la nourriture et l’accueil extrascolaire.


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