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Handicap et difficultés à trouver une place d’apprentissage

Lors de la recherche d'une formation, les questions clés suivantes se posent: quelles sont les possibilités dont disposent les jeunes en situation de handicap dans leur recherche d’une place de formation? Sur quel soutien peuvent-ils compter s’ils obtiennent une place? Et si leurs compétences ne suffisent pas pour travailler dans le premier marché du travail?

Un boulanger pétrit la pâte d'un pain. | © pixabay

Les jeunes handicapés devraient également avoir la possibilité de faire un apprentissage. (pixabay)

La recherche d’une place d’apprentissage commence dès l'école

En Suisse, tous les adolescents sont accompagnés déjà lors de leur scolarité dans le choix d’un métier et la recherche d’une place d’apprentissage. Le choix d’une profession fait également partie des matières enseignées. Les enseignants accompagnent les adolescents et, lors de l’avant-dernière année d'école, les adolescents entrent en contact avec l'orientation professionnelle.

Si une place d’apprentissage dans le premier marché du travail est possible pour des jeunes en situation de handicap sans autre aide, les centres d’orientation professionnelle sont les bons interlocuteurs. Si une aide supplémentaire est nécessaire en raison de restrictions ou si une formation dans le premier marché du travail n’est pas possible, c'est l'orientation professionnelle de l'AI qui est compétente. Comme pour toutes les prestations de l’assurance-invalidité (AI), les personnes assurées doivent s’inscrire auprès de l’office AI de leur canton de domicile pour bénéficier des prestations.

Les expert·e·s des offices AI accompagnent le processus de recherche d'emploi dès la scolarité. Dans un premier temps, les conseiller·ère·s en orientation professionnelle discutent avec les jeunes de leurs compétences. Les points forts, les points faibles et le niveau d’intelligence sont établis. «La plupart du temps, deux ou trois professions sortent du lot au bout de quatre à cinq rencontres. Les jeunes peuvent ensuite s’initier à ces métiers pendant quelques jours», raconte un conseiller en orientation professionnelle de l’AI Berne.

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La recherche d’une place d’apprentissage peut commencer

Une fois que le jeune a trouvé une profession qui lui plaît, la recherche d’un apprentissage commence. « Dans le premier marché du travail, il n’existe malheureusement qu’un nombre limité de places de formation pour les jeunes en situation de handicap. L’incertitude des employeur·euse·s quant à la formation de personnes avec un handicap est grande. Souvent, les employeur·euse·s ne savent même pas qu’ils peuvent bénéficier d’une aide des assurances sociales et de l’assurance invalidité s'ils embauchent des personnes en situation de handicap. «La plupart des jeunes trouvent leur place d’apprentissage par le biais de relations», explique le conseiller professionnel AI. Il n’est pas facile d’obtenir une place de formation, en particulier dans les secteurs de l’informatique, de l’électronique et de la formation commerciale. Dans le cadre protégé, il est plus facile d’obtenir une place adaptée.

Si l’assuré n’a pas encore de formation professionnelle, l’AI prend en charge les coûts encourus par l’assuré en raison de son invalidité, tant sur le marché libre que dans le secteur protégé.

Pendant la période de formation, les jeunes voient idéalement leur conseiller d’orientation ou leur conseillère d’orientation environ deux fois par an. Dans certains cas, un coaching est mis à disposition au sein de l’entreprise formatrice afin d’apporter un soutien supplémentaire. «Lorsqu’une formation dans le premier marché du travail est possible, l’AI peut prendre en charge l’aide à l’apprentissage nécessaire, par exemple une aide à l’élaboration de stratégies d’apprentissage et un enseignement complémentaire spécifique», explique Daniela Aloisi de l’Office AI de Zurich.

Pour les jeunes dont les handicaps sont trop importants pour un emploi dans le premier marché du travail, il est possible d’apprendre de nombreux métiers dans des institutions spécialisées. «Les jeunes y reçoivent un soutien pédagogique spécialisé supplémentaire sur tous les thèmes liés au handicap et à la formation. Si l’établissement de formation n’est pas proche de leur lieu de résidence, les jeunes peuvent également y habiter la semaine», explique D. Aloisi. 

Un jeune homme travaille sur une machine. | © unsplash Malgré tous les défis, il vaut la peine de persévérer. (unsplash)

Ne pas abandonner lors de la recherche d’une place de formation

Les conseils de recherche d’emploi pour les jeunes en situation de handicap sont les mêmes que pour les jeunes sans handicap: «Ne pas abandonner! Envoyer 50 à 100 lettres de candidature pour un poste d’apprentissage est malheureusement la norme», conseille un conseiller d'orientation de l’AI de Berne.

Au terme d’un apprentissage réussi, les conseillers et conseillères d'orientation de l'AI apportent également leur aide lors du placement, conformément à la loi sur l’AI. Les jeunes sont accompagnés pendant plus de six mois. «S'ils ne trouvent pas de travail dans ce laps de temps, nous fermons le dossier et c'est Pro Infirmis qui prend le relai», raconte l’un des conseillers en orientation professionnelle.

Choisir le bon emploi et trouver une place de formation n’est pas facile pour les jeunes avec ou sans handicap. Mais là encore, la plupart du temps: «Vouloir c'est pouvoir trouver une place de formation!».


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