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L'infirmité motrice cérébrale: La paralysie cérébrale et ses conséquences

L’infirmité motrice cérébrale (IMC), ou de façon plus générale la paralysie cérébrale, est due à un traumatisme du cerveau survenu au cours de la grossesse ou lors des premiers mois de la vie, entraînant des troubles moteurs dont l’ampleur et le degré de sévérité peuvent varier d’un individu à l’autre.

Un enfant atteint d'infirmité motrice cérébrale se balance sur le terrain de jeu. | © pixabay La paralysie cérébrale désigne un groupe de symptômes comprenant, entre autres, des troubles moteurs. (pixabay)

L'infirmité motrice cérébrale désigne divers troubles de la posture et de la locomotion. Ces troubles sont souvent déjà perceptibles dès le 3ème mois de vie. La gravité d'un trouble varie d'une personne à l'autre et s'accompagne souvent de handicaps multiples, car d'autres domaines du développement, tels que le développement de la parole ou le développement mental, sont souvent touchés.

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Comment se manifeste l'Infirmité motrice cérébrale?

Dans la plupart des cas, les troubles moteurs affectent la presque totalité des membres, alors que dans d’autres cas, seules les jambes sont concernées ou encore les membres d’un seul côté. Le degré de sévérité des troubles moteurs varie également en fonction de la durée du manque d’oxygène ayant causé la lésion cérébrale. Dans certains cas très sévères, l’infirmité implique l’impossibilité de se lever ou de se déplacer, voire de s’asseoir et/ou de se servir de ses mains; dans les cas moins sévères, les troubles moteurs se manifestent principalement par des difficultés motrices, par ex. l’écriture, le dessin, exercices de dextérité ou lors d’activités qui impliquent particulièrement l’équilibre et la mobilité.

Selon l’emplacement et l’étendue de la lésion cérébrale, les troubles moteurs sont parfois accompagnés d’un ou plus d’un dysfonctionnement cérébral, tels que troubles de la parole, troubles auditifs ou visuels, troubles de la perception, troubles comportementaux, déficience intellectuelle, épilepsie. Les troubles moteurs moins visibles physiquement peuvent aussi cacher des dysfonctionnements très complexes.

L’infirmité motrice cérébrale ne peut être guérie. Les troubles moteurs en résultant évoluent au cours des mois et des années, mais certaines mesures thérapeutiques permettent d’en limiter l’étendue ou d’en atténuer l’impact. Quoiqu’il en soit, cette condition nécessite une surveillance et un traitement tout au long de la vie.

Chances de guérison?

Une grande partie du cerveau étant atteinte, un trouble du handicap d’origine cérébrale ne peut pour ainsi dire être guéri. Des thérapies ciblées peuvent toutefois permettre un certain degré d’autonomie. L’amélioration des capacités motrices et par conséquent des activités du quotidien joue un rôle important.

Il importe toutefois de savoir reconnaître le plus rapidement possible un trouble moteur d’origine cérébrale et de mettre en place les thérapies appropriées, afin de mettre un frein, si possible, à l’évolution de la maladie. Il est effet possible de renforcer les zones cérébrales non atteintes de sorte qu’elles puissent compenser, en partie du moins, les fonctions déficitaires.

Les troubles cérébraux sont-ils fréquents?

Touchant 2 à 2,5 naissances sur 1000, les cas de handicap moteur d’origine cérébrale sont les handicaps les plus fréquents au cours de l’enfance. Malgré les avancées remarquables effectuées par la médecine, aucune amélioration notable n’est constatée à ce jour en termes de fréquence. Certes, les conditions de suivi au cours de la grossesse et de l’accouchement se sont vues grandement améliorées, et les progrès réalisés à l’égard des soins auprès des nouveau-nés ont permis de contribuer à diminuer la fréquence de maladies infectieuses héréditaires ou de complications liées à la naissance. Cependant, de plus en plus d’enfants nés très prématurément, qui affichent un poids très faible à la naissance et qui par conséquent sont davantage susceptibles d’être atteints d’un handicap moteur d’origine cérébrale, survivent aujourd’hui à ces conditions, ce qui autrefois était impensable.

Un autre danger potentiel est l'enchevêtrement de l'enfant à naître dans le cordon ombilical (souvent trop long) dans l'utérus, ce qui peut entraîner une carence en oxygène difficilement détectable chez l'enfant, et l'empêche aussi de s'alimenter. Ce problème n'est souvent reconnu que par chance ou lors d'une inspection de routine.

 


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