Partenariats et sexualité

La SEP peut aussi se manifester au niveau d’une relation. Le partenaire se trouve parfois contraint de se charger de tâches dont le malade n’est plus en mesure de s’acquitter seul. Vient s’y ajouter l’incertitude quant à l’évolution de la maladie, les thérapies longues et quelquefois aussi un désir ou un vécu sexuel limité chez la personne atteinte. Tout cela peut mettre une relation de couple à l’épreuve.

Les processus inflammatoires dans le système nerveux central, caractéristiques pour une SEP, peuvent perturber entre autres la sexualité, ce qui par exemple se reflète dans un désir sexuel affaibli, des troubles de l’érection et/ou de l’éjaculation chez l’homme, ou une sècheresse vaginale chez la femme.

Si vous souffrez de ces symptômes, vous devriez en parler ouvertement avec votre partenaire. Réfléchissez ensemble à ce qui vous fait du bien à tous les deux et quelles variantes ou quelles aides vous pourriez essayer. Et même si le rapport sexuel ne marche pas, vous devriez continuer à chercher réciproquement le contact physique. Accordez-vous des câlins et de la tendresse pour sauvegarder la flamme de votre amour. Souvent les troubles sexuels ne sont que passagers et vous pouvez reprendre une vie sexuelle épanouie une fois la poussée terminée.

Au sein de votre association, dans un bar, par le biais d’une annonce dans le journal ou d’un site de rencontres en ligne, les célibataires ont aujourd’hui d’innombrables possibilités pour trouver un partenaire. Même avec une SEP ou tout autre handicap. Certains sites de contact se sont même spécialisés dans les personnes en situation de handicap, voire de handicap très lourd. Tentez tout simplement votre chance. La SEP n’est certainement pas une raison de rester seul.

Vous trouverez ici de plus amples informations et des conseils précieux concernant la vie en couple.